Alex Posted March 14, 2007 Report Share Posted March 14, 2007 La Direction de la concurrence a enquêté sur douze sites de comparaison de prix. Conclusion : à consommer avec prudence. SÉRIEUX, les comparateurs de prix sur Internet ? Pas toujours. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a enquêté sur douze d'entre eux et vérifié leurs pratiques et leur respect des réglementations. Bilan : onze des douze sites ont été rappelés à l'ordre ! Principaux griefs : une information douteuse aux visiteurs, et des imprécisions sur les relations commerciales entre comparateurs et sites marchands. Lancée en août 2006, cette enquête se justifie, selon la DGCCRF, par la fréquentation de plus en plus assidue des comparateurs sur Internet : plus de la moitié des consommateurs les consultent « afin de comparer les prix d'un même produit sur le marché pour éclairer leur choix ». Pour mener à bien son évaluation, ce service du ministère des Finances, qui ne cite aucun nom dans son rapport, s'est appuyé sur le droit de la consommation et le droit commercial. Manque des précisions Première critique : près de la moitié des comparateurs présentent leur liste de sites référencés comme « exclusive », ce qui n'est pas le cas, les mêmes se retrouvant sur d'autres sites concurrents. Pire, souligne la DGCCRF : l'un d'eux n'hésite pas à privilégier ses partenaires commerciaux. D'autre part, les prix affichés sont parfois erronés, ce qui conduit à des classements fantaisistes. D'autant que le manque de précision ajoute à la confusion, selon que le tarif inclut ou non la TVA, les frais de livraison, de garantie, etc. Cependant, nuance la DGCCRF, ces erreurs et approximations proviennent en partie du « manque d'homogénéité des informations transmises par les sites marchands ». Autre reproche : les relations avec les sites marchands référencés manquent de transparence. Les boutiques en ligne qui souhaitent figurer dans le comparateur acceptent des conditions de vente pas toujours limpides. À quoi s'ajoute une « imprécision sur les modalités de référencement et de rémunération », et un respect plus ou moins rigoureux des règles de facturation. Une situation qui peut se traduire par des traitements inéquitables entre les boutiques en ligne : la DGCCRF a envoyé deux rappels à la réglementation sur ce point. Mais surtout, comment le consommateur sait-il si les sites en tête des comparatifs ne sont pas privilégiés pour des raisons commerciales ? Si la DGCCRF estime que « les conditions commerciales pourraient être encore améliorées », elle admet cependant que les sites comparateurs sont « sensibilisés à la nécessaire transparence de l'information ». Ce qui ne l'empêchera pas de « maintenir sa vigilance sur ce secteur »... Quote Link to comment Share on other sites Partagez cette page :
WebFrance Posted March 14, 2007 Report Share Posted March 14, 2007 Bel article merci Alex Il faut faire de plus en plus attention, tout se professionnalise et ca atteindra bientot nos plus petits sites, je connais quelqu'un qui a recu un coup de fil de la DGCCRF car il avait un comparateur ou le slogan était : "les plus gros marchands du web enfin comparés" or justement un gros marchand du web qui doit pointer à la deuxieme ou troisieme place n'y était pas et a contacter la DGCCRF pour faire punir le malotru Mais si ils l'ont appelé c'est que le sbire était extremement bien positionné : à la deuxieme ou troisieme place sur une requete type "comparer les prix" Quoi qu'il en soit il faut faire de plus en plus attention à ce qu'on écrit sur nos sites, souvent un peu rapidement sans en mesurer les conséquences ... Quote Link to comment Share on other sites Partagez cette page :
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